Lors de l’achat (en jardinerie, c’est le mieux), veillez à choisir une plante forte et saine en regardant ces quelques détails : feuilles vertes et luisantes (sans tâches), racines charnues et densément réparties dans le pot (transparent ! pour recevoir la lumière), floraison tonique avec tous les boutons intacts.
Choisissez ensuite une pièce relativement éclairée de votre appartement ou maison, le mieux est de la positionner à proximité immédiate d’une vitre orientée plein sud, ouest ou est. Le nord est à proscrire car la lumière y est froide et faible. La mettre directement devant la vitre reste la meilleure solution. Le plein soleil peut les brûler si il reste à long terme, mais des périodes courtes d’exposition ne sont pas à craindre. La lumière est le point crucial pour une floraison, elle en est même l’unique et principal acteur !
Vient ensuite l’arrosage, inquiétude suprême des débutants, qui, soit l’arrose trop, soit pas assez. Pourtant cela relève d’une simplicité effarante ! Petits trucs : vos racines redeviennent blanches, plus de traces d’humidité sur les parois du pot, ce dernier se fait plus léger ? Alors arrosez ! L’erreur est de croire que le Phalaenopsis exige une humidité tropicale, c’est un amalgame mortel pour la plante. Elle aime l’eau mais de manière parcimonieuse. Il n’y a pas de fréquences idéales mais, une fois par semaine reste largement suffisant ! Le plus simple est de soupeser le pot avec sa main, il n’y a rien de mieux pour indiquer si la plante a soif ou non. L’arrosage se fera par bassinage (eau jusqu’au 2/3 du pot) pendant 10 minutes. Puis la retirer, la laisser bien égoutter, et la repositionner contre la vitre. Il est évident qu’elle consommera plus d’eau en été qu’en hiver.
Ne pas utiliser d’engrais, c’est inutile.
Ne pas utiliser d’engrais, c’est inutile.
Le mystère est levé, cette orchidée est relativement simple à cultiver. Et si vous poursuivez ces indications peu contraignantes, vous aurez le bonheur de la voir refleurir en permanence, et la garderez plus d’une vingtaine d’années ! Et surtout n’oubliez pas : ce sont des plantes qui s’adaptent très facilement et qui sont loin d’être des douillettes ! Bonne culture, mes chers amis.
Photos de Tristan Harribey : Aphrodite (blanche) et Laeliah (mauve).
Photos de Tristan Harribey : Aphrodite (blanche) et Laeliah (mauve).
Génial, merci pour ces conseils avisés. J'étais déjà au courant, mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal.
RépondreSupprimerJ'ai 2 phalaenopsis à la maison, que j'ai réussi à faire refleurir, et j'en suis toute fière ! Par contre, la première que j'ai acheté avait 2 tiges, et elle n'a refait qu'une seule tige. Qu'ai-je donc fait de pas bien ?
Et les tiges mortes (toutes sèches), je peux les couper sans remords ?
Je suis arrivée ici par le blog d'Aurore (le Mammouth à livres). Voilou.